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Le match, ses choix de jeu, le manque d'identité, le retour, etc, la conf' complète de Luis Enrique après Dortmund/PSG (1-0)

Publié le jeudi 2 mai 2024 à 0:31 par Arthur Verdelet
Forcément déçu, mais loin d'être désespéré par la courte défaite de son équipe sur la pelouse de Dortmund, l'entraîneur du PSG Luis Enrique a reconnu les manques de son équipe face au but, mais assure que la partie a été équilibrée. Il a aussi commenté certains de ses choix de jeu, notamment défensifs, et a donné rendez-vous au match retour.

On vous imagine déçu du résultat. Vous n’avez effectué qu’un remplacement en faisant entrer Randal Kolo Muani. Mais pourquoi ne pas avoir utilsé Gonçalo Ramos, en forme ces dernières semaines ?

« Le résultat reflète selon moi l’égalité entre les deux camps dans ce match »

« Bonsoir. Nous, les entraineurs, prenons toujours nos décisions en fonction de ce que nous considérons comme le meilleur pour notre équipe. Avant d’entrer dans le débat de juger les changements, il faut dire que c’était un match équilibré entre deux équipes qui jouent bien au football quand elles ont le ballon et dont il est difficile de l’en priver. Les deux équipes ont généré beaucoup d’occasions Et la différence entre deux équipes similaires s’est faite sur le but qu’ils ont marqué. Le résultat reflète selon moi l’égalité entre les deux camps dans ce match. »

En quarts de finale, le PSG a réussi à remonter un but de retard au match retour (4-1, 2-3 à l’aller contre le FC Barcelone). Reste-t-il de l’espoir ce soir ?

« Je crois, non, je suis sûr, que c’est la première fois que Dortmund va jouer son deuxième match à l’extérieur cette saison en Ligue des champions. C’est également la première fois que nous allons jouer le deuxième match chez nous. Ce sont donc des scénarios différents et nouveaux. Nous n’avons rien à perdre. Je crois que tout ce qui entoure le match a été incroyable. Il y avait une atmosphère exceptionnelle, grâce aux fans adverses mais aussi à nos 4000 supporters qui nous ont soutenu tout du long. Ce sera l’inverse à Paris mardi. Nous devons récupérer et améliorer certains aspects du jeu, dont notre finition. Je le répète mais nous nous sommes procurés beaucoup d’actions et nous aurions pu, voire dû, marquer. Ce sera un match ouvert, comme chaque match. Nous verrons quelle version nous présenterons. »

Avez-vous des nouvelles de Lucas Hernandez, sorti en première période, touché au genou gauche. Est-il d’ores et déjà forfait pour la manche retour, la semaine prochaine ?

« Je n’ai pas d’informations supplémentaires que celles que le docteur nous a communiquées à sa sortie. Il ne pouvait pas continuer. Je ne sais rien de plus. Il faudra suivre le communiqué médical du club. »

Vous avez donné des consignes très claires à vos milieux de terrain : Ousmane Dembélé était chargé d’Emre Can, Vitinha de Julian Brandt et Fabian Ruiz de Marcel Sabitzer. Cela a libéré le côté droit de Dortmund. Pourquoi ce choix ?

« Clairement, notre objectif était de presser. Dortmund a deux façons de jouer avec le ballon : via des passes courtes, mais aussi en jouant plus long vers Niclas Füllkrug, qui est puissant et grand. Nous avons essayé de nous protéger sur le côté gauche, avec des deux-contre-un à gérer pour Bradley Barcola. L’idée était de toujours avoir soit notre latéral soit notre ailier en position d’aider sur chaque ballon long. Je le répète mais ils avaient deux options. Ils peuvent jouer court et plus long si vous les pressez beaucoup. C’était un match très disputé. Nous avons manqué d’intensité et n’avons pas su créer assez de danger en attaque en première période. Mais en seconde période nous avons livré une prestation totalement différente. »

Vous l’avez dit, votre équipe a eu du mal à démarrer son match. Le mieux observé après la pause est-il lié à des changements tactiques effectués à la mi-temps ou simplement à des difficultés de maîtrise de la pression, de l’enjeu ? 

« En première période, nous avons manqué d’identité pour affronter Dortmund »

« Nous n’avons rien changé tactiquement. Les joueurs ne sont pas des machines ou des robots. En première période, nous avons manqué d’identité pour affronter Dortmund et les jouer chez eux, avec ce regain d’intensité. Nous aurions dû être plus incisifs en attaque. Ensuite, nous avons proposé plus de choses à notre adversaire, qui a dû défendre son but d’avance. En seconde période, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs concernant l’état d’esprit. Ce n’est pas lié à la tactique. Mais je trouve plutôt logique cette presque égalité dans le rapport de force. Nous avons eu des occasions claires pour revenir dans le match, sans aucun doute. »

On vous a vu brandir le poing devant les supporters après le match. Quel est votre message avant le match retour : « rien n’est joué, ce n’est pas fini »?

« Nous n’allons pas rendre un ballon facile à l’adverse jusqu’à la dernière minute de la manche retour »

« Ce soir, il y avait près de 4000 supporters du PSG qui n’ont pas arrêté de chanter tout le long du match. Au retour, ils seront quasiment 50 000 au Parc des Princes, contre 3000 Allemands environ. Nous n’allons pas rendre un ballon facile à l’adversaire jusqu’à la dernière minute de la manche retour. Je vous le promets. Notre objectif est que nos supporters restent fiers de nous jusqu’au bout, jusqu’à une potentielle finale. C’est l’objectif. »


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