Vu d'Espagne, le PSG est le gros danger du dossier Nico Williams

Cela devait être une affaire espagnole, ce ne sera vraisemblablement pas le cas. Depuis des semaines, l'Athletic Bilbao et le Barça s'activent pour s'assurer les services de Nico Williams, révélation de l'Euro 2024, pour la saison à venir. Bilbao a le contrat avec le joueur en sa faveur, surtout qu'il a été prolongé en cours de saison passée et lui assure un excellent salaire, tandis que le Barça a pour lui le goût de la tentation avec ses amis Yamal, Baldé et Fermin Lopez qui l'attendent en Catalogne.

Au milieu de cette bataille, une clause de 60 millions d'euros qui permet au joueur de choisir son avenir, pressé de toutes parts par des intérêts divergents. L'Athletic fait tout pour garder son ailier, avec le capitaine qui lui conseille par voie de presse de rester pour grandir encore un peu chez lui, et le Barça qui étale ses envies de recruter le joueur de façon publique via son président. Les Catalans auraient même trouvé un accord contractuel avec le joueur, ce qui reste à confirmer alors que le principal intéressé revient à peine de vacances.

Le PSG grand méchant loup du dossier

Mais ce petit duel hispanique est bousculé par un troisième larron, le PSG et ses envies d'un ailier gauche percutant et buteur, le portrait robot de Nico Williams. Dans ce dossier, dur de savoir où en sont réellement les approches du club parisien auprès du joueur. L'intérêt du club de la capitale, évoqué du bout des lèvres par la presse espagnole durant l'Euro, a été relancé par les informations de The Athletic mais aucun média n'a su dire où en était vraiment le PSG dans ce dossier.

Toujours est-il que Paris fait peur autant à Barcelone qu'à Bilbao. Car si les Catalans comptent le moindre euro pour tenter de réaliser ce transfert à 60 millions, le PSG a quant à lui la surface financière pour assumer le transfert et le salaire. Barcelone craint de ne pas pouvoir tenir la distance comme l'explique la presse locale et Bilbao de voir le montant de la clause libératoire être payé sans que les Basques ne puissent rien faire.

Dans ce dossier, aussi bien le Barça que l'Athletic espèrent avoir fait assez pour convaincre le joueur que l'avenir est chez eux et pas à Paris où il retrouverait pourtant celui qui l'a lancé en sélection nationale, un certain Luis Enrique.