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Monaco/PSG (2-4), les performances individuelles

Publié le jeudi 19 décembre 2024 à 2:13 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 4-2 à Monaco à l'issue d'un scénario à rebondissements et le score reflète bien la domination parisienne. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Le PSG s'est imposé 4-2 à Monaco à l'issue d'un scénario à rebondissements et le score reflète bien la domination parisienne. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le match de l'Italien n'a pas duré bien longtemps mais il avait eu le temps de faire un premier arrêt sérieux. Mais il a ensuite vu sa rencontre s'arrêter lorsque Singo l'a défiguré alors que le portier parisien était bien sorti.

Safonov l'a remplacé au pied levé et il a signé des débuts compliqués au pied, ce qui n'a d'ailleurs pas vraiment changé par la suite. Il est en revanche tout proche de sortir le penalty de Ben Seghir, ne peut rien sur le 2-2 mais réussit une très bonne sortie loin de son but à 3-2. Il a aussi eu un brin de chance lorsque Minamino a raté sa frappe de près.

Hakimi : Mais comment le Marocain peut-il être autant en forme après une demi-saison qu'il a préparée... en jouant à fond les Jeux Olympiques ? Le latéral droit est dans la forme de sa vie et cela rejaillit à chaque instant sur le terrain. Il enchaîne les courses sur le côté à un rythme délirant, il revient régulièrement pour défendre, il ne laisse rien à Ben Seghir, il est juste dans pratiquement toutes ses prises de balle et même ses décisions dans le dernier tiers du terrain sont justes malgré une dépense d'énergie inhumaine. Un match immense.

Marquinhos : Le retour du capitaine dans le onze de départ ne s'est pas vraiment passé comme espéré, et pas seulement parce qu'il a été un peu trop spectateur en début de partie. Une fois le match lancé, il s'était bien repris et offrait notamment une belle assurance sous pression avec le ballon, semblant monter en puissance. Mais tout s'est écroulé au retour des vestiaires avec un enchaînement invraisemblable de mauvaises actions : une relance catastrophique sur le 1-1, un penalty provoqué par malchance et encore un duel décisif perdu sur le 2-1. Heureusement qu'il s'est un peu repris sur la fin, avec un bon tacle dans la surface, mais quelle chute de tension.

Pacho : Opposé au très physique Embolo, Pacho a, fait rare, totalement perdu son duel de colosses face au Suisse. Ce dernier l'a souvent dominé et a pu jouer en pivot pratiquement tout le temps, bien que l'Equatorien n'ait jamais renoncé, et les bonnes périodes du gaucher ont été rares, même si elles ont aussi existé. Comme Marquinhos, il semblait aller mieux avant la pause mais la rechute a été terrible, notamment sur le 2-1 où il est totalement devancé. Avec le ballon, il a encore été très minimaliste. Il semble finir la demi-saison épuisé, ce qui se ressent très vite sur ses performances comme déjà constaté.

João Neves : Arrière gauche totalement inattendu, il n'a pourtant pas été dépaysé par ce poste et a signé de bonnes choses avec le ballon durant cette période puisque frôlant une passe décisive pour Barcola et un but de la tête. Mais il était en souffrance défensivement et Singo est parti dans son dos crucifier Donnarumma. Passé au milieu après cette action clé, il en a profité pour immédiatement lancer Hakimi sur l'ouverture du score. Par la suite, il a alterné les séquences où il a pu montrer ses immenses qualités et d'autres où il a été plus en difficulté, notamment lorsqu'il fallait couper les contres de Monaco.

Hernandez l'a remplacé et il s'est logiquement placé côté gauche pour défendre. Comme sur ses dernières entrées, il a montré sa détermination sur les premiers duels mais il a eu bien du mal ensuite et Akliouche l'a fait danser bon nombre de fois sur le côté. La grande forme est encore loin, même s'il ne croisera pas à chaque fois un talent pareil.

Zaïre-Emery : Relayeur droit en début de match, le jeune milieu couvrait alors superbement Hakimi dans ses montées, tout en apportant un bel équilibre au jeu parisien. Sacrifié au bout de 20 minutes et repositionné arrière gauche, il a alors assuré avant tout, se montrant sérieux et appliqué défensivement tout en montrant une belle résistance à la pression monégasque dans son camp. Repassé au milieu en fin de match, il a fait du bien par son impact physique et sa capacité à remonter le ballon mais a parfois eu du mal à bien finir ses actions.

Vitinha : La sentinelle parisienne a été assez peu en vue en début de partie, Paris jouant alors plutôt vite vers l'avant, mais la touche technique était déjà là et ses projections étaient bien utiles. Mais c'est durant le second acte que Vitinha a pris une importance capitale, même s'il a été bien trop facultatif défensivement à de trop nombreuses reprises. Lorsque le PSG s'est retrouvé mené et a décidé de s'en sortir par le jeu, c'est bel et bien le petit Portugais qui a pris les choses en main, organisant la manoeuvre tout en se montrant d'une disponibilité sans faille pour ses partenaires. Une vraie leçon de leadership par l'exemple.

Fabian Ruiz : Le début de rencontre avec Neves sur le côté gauche l'a perturbé dans son positionnement et le gaucher espagnol est apparu seulement après l'inversion avec Zaïre-Emery. Dans un premier temps, Ruiz s'est surtout appliqué à jouer simple et vite, utilisant très bien la largeur et le jeu à une touche. Sa seconde période est plus complète, avec une activité défensive plus importante et surtout un vrai poids offensif. Dans un premier temps, il s'est un peu raté à l'approche du but mais a su avoir un gros apport au final : sa frappe puissante déclenche le 2-2, sa passe décisive pour Dembélé sur le 4-2 clôture le match. 

Dembélé : De retour sur le côté droit, l'ailier a livré un match plutôt paradoxal dans ses standards, même si sa bonne entente avec Hakimi s'est une nouvelle fois vérifiée puisque c'est le duo qui est à la base du tir sur le montant de début de match. Provoquant mais pas toujours très trouvé dans le jeu durant une bonne partie de la partie, Dembélé a donné une tournure bien différente à sa prestation sur la fin : un but de renard qui relance totalement son équipe, une déviation d'une talonnade inspirée vers Lee et une dernière touche de balle délicieuse du gauche pour marquer le but du KO. Entre les deux, quelques bons coups de pieds arrêtés également.

Doué : Reconduit dans le onze de départ mais cette fois-ci plus axial, il a été un excellent faux numéro 9 dans le système parisien de début de match, faisant une véritable exhibition de ses qualités lorsqu'il plongeait au coeur du jeu et créant de gros problèmes à Monaco. Mais le faux 9 a aussi su en être un vrai pour ouvrir le score d'une frappe bien maîtrisée et le doublé n'était pas loin dans la foulée. Il s'est peu à peu un peu perdu en enchaînant les tentatives d'exploits techniques puis a fini sur le côté gauche sans briller, ce qui est logique vu qu'il semblait épuisé. Mais sa titularisation a été validée par sa simple première période, excellente.

Gonçalo Ramos l'a remplacé et le Portugais a montré ce qu'est un buteur : un premier ballon dans la surface pour se chauffer et le second était déjà au fond des filets d'une tête puissante après un bon déplacement. Dommage qu'il rate un peu sa passe pour Dembélé en fin de partie, car son bilan statistique aurait pu être encore plus important en un quart d'heure à peine.

Barcola : De retour dans le onze sur son habituel côté gauche, les premières minutes l'ont montré en jambes et il a enrhumé Singo d'entrée pour aller défier Köhn. Bien inspiré et souvent disponible, son début de match était même excellent mais cela ne s'est vraiment pas étendu dans la durée et Barcola a vite disparu : peu d'appels, des partenaires qui l'utilisent beaucoup moins et un joueur qui disparaît même si plusieurs retours défensifs ont fait du bien. 

Lee l'a remplacé et il est entré côté droit. Le Sud-Coréen a été totalement stéréotypé avec des touches de balle pratiquement constamment vers l'arrière pour se mettre dans le confort de son pied gauche et bien peu de risques pris. Mais dans cette entrée mièvre, il a tout de même su signer deux actions importantes : son corner parfait sur la tête de Ramos et cette frappe sublime sans contrôle que Köhn dévie sur le poteau. Dur d'en faire une mauvaise entrée donc.


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