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Retour sur Nantes/PSG (1-1) en 15 pensées rapides
Au lendemain du pénible match nul des Parisiens à Nantes (1-1), voici 15 pensées sur ce match en général, les choix de Luis Enrique ou encore le contexte particulier dans lequel s'inscrivait cette partie.
- Il est temps que le championnat se termine pour cette équipe du PSG à la fois déjà sacrée et ayant totalement la tête à la Ligue des Champions. Les quatre derniers matches s'annoncent tout de même pénibles et la fameuse invincibilité va être compliquée à aller chercher, ce qui dit tout de l'immense difficulté de la tâche et de tout ce qui a déjà été accompli.
- Les compositions d'équipe proposées actuellement par Luis Enrique ne semblent être tournées que vers la gestion des minutes, ne prenant en compte l'adversaire proposé, ses forces et ses faiblesses, que de façon partielle. Sur ce match contre Nantes, on notera tout de même que Beraldo, très fin dans la lecture du jeu, a été préféré à Pacho qui avait énormément souffert face au malin et mobile Abline lors du match aller.
- Au contraire, l'attaque composée de Lee, Dembélé et Kvaratskhelia, trois joueurs qui attaquent peu la profondeur, n'avait que peu de chances de mettre en difficulté le 5-3-2 de Nantes posé très bas sur le terrain et il s'agit d'un trio d'attaque basé uniquement sur la gestion des minutes. Sans surprise, l'entraîneur a d'ailleurs reconnu qu'il aurait fallu plus attaquer la profondeur, mais donc aligner d'autres joueurs...
- Sentinelle très libre la saison dernière, Vitinha était devenu cette saison très positionnel et fixé devant sa défense, voire figé. Il est agréable de voir que le Portugais est encore capable d'aller dans la surface adverse, surtout qu'il a un vrai sens du but.
- Le vrai niveau du PSG s'affichera lors des matches contre Arsenal puisque Paris enchaîne depuis la trêve internationale de mars des rencontres sans saveur dans les compétitions nationales. Mais le PSG vu contre Angers quatre jours avant de défier Aston Villa n'avait par exemple rien à voir avec celui qui avait totalement dominé les Anglais. Là où le PSG jouait par plaisir en L1 il y a encore peu, il joue actuellement par obligation.
- Aussi bien Kvara que Dembélé sont tout de même sur une série de matches assez peu rassurants. Là où un Doué arrive à être enthousiasmant pratiquement à chaque partie.
- Si on se fie aux derniers matches, la doublure d'Achraf Hakimi est désormais João Neves plus que Warren Zaïre-Emery.
- Il est tout de même pénible de voir le PSG évoluer avec ce maillot rose qui ne laissera aucune trace plutôt qu'avec son superbe maillot extérieur lorsque les deux sont utilisables.
- Malgré Dembélé, Lee et Kvaratskhelia dans le onze de départ, Nuno Mendes a tiré la plupart des corners, même ceux avec une trajectoire sortante. On ne peut pas dire que ce fut une réussite, mais ce choix interroge.
- Il est intéressant de constater que Pacho, plutôt que Hernandez, est entré pour remplacer Nuno Mendes et que l'Equatorien s'est placé côté gauche plutôt que dans l'axe, ce qui aurait décalé Beraldo. Avec Francfort, Pacho jouait aussi de temps en temps sur un côté et il est toujours intéressant de le revoir dans cette position au cas où.
- Antoine Kombouaré fait jouer à son équipe un football d'un autre temps, défensif, pénible à la relance, même pas spécialement bien organisé pour contrer et qui ne valorise pas du tout ses joueurs. Ce qui est totalement contre-productif alors que le FC Nantes vit comme la plupart des autres clubs français de la vente de joueurs.
- Sur la fameuse action aboutissant à l'arrêt de Donnarumma, Marquinhos est loin d'être à la rue. Si son placement n'est pas parfait vu la place laissée à Castelletto, il force le défenseur à devoir choisir la frappe en l'empêchant de servir Moses Simon, attaquant qui est évidemment bien plus doué face au but que le défenseur central. Et au moment où le Nantais choisit la frappe, le capitaine du PSG se rapproche très vite de l'adversaire pour le gêner.
- Il est tout de même très improbable que Nantes et Reims, deux des plus mauvaises équipes de L1, soient les seules formations françaises à ne pas avoir perdu en aller-retour contre Paris cette saison. Nice et Auxerre, deux des adversaires des quatre prochaines journées, peuvent les rejoindre mais Reims va retrouver Paris en finale de Coupe de France et pourrait donc perdre son invincibilité.
- Entre la gestion des temps de jeu et leurs performances, les titres de meilleur buteur et meilleur passeur d'Ousmane Dembélé et Bradley Barcola sont encore très loin d'être validés si les matches de la sorte continuent à s'accumuler. L'ailier gauche a d'ailleurs loupé une passe décisive facile vers Gonçalo Ramos ce mardi lorsqu'il a privilégié un ballon piqué pas évident face à Carlgren.
- Luis Enrique a été plein de classe en citant Christophe Galtier au moment d'évoquer le record d'invincibilité à l'extérieur mais on se serait bien passé de ce rappel malgré tout.
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