Le PSG pénalisé financièrement par ses matches en Californie ?

La toute nouvelle Coupe du Monde des clubs va se jouer en fin de saison aux Etats-Unis, du 15 juin au 13 juillet très exactement, et le PSG en fait un objectif très sérieux alors que le plateau s'annonce particulièrement relevé. La FIFA qui organise la compétition a promis aux clubs une très belle manne financière, le vainqueur empochant plus de 100 millions d'euros d'après les calculs effectués suite aux annonces de répartition de l'argent. 

Mais si la FIFA a promis beaucoup d'argent aux clubs participants, l'instance mondiale doit aussi régler des soucis financiers avec... les autorités locales. Comme l'a dévoilé le Guardian ces derniers jours, la manne promise par la FIFA pourrait être sérieusement ponctionnée par le fisc américain, notamment les 29 clubs non-américains concernés par la compétition. Car si la FIFA a obtenu des exemptions de taxes pour la Coupe du Monde des pays qui se jouera en 2026, elle n'a pas obtenu la même chose jusque-là pour sa Coupe du Monde des clubs.

Le PSG le plus désavantagé avec son camp de base en Californie

Plus gênant encore, tous les clubs ne vont pas être taxés de la même façon. En effet, les Etats-Unis sont un pays fédéral et le montant des taxes varie selon les états. Là où la Floride va prélever 0% des revenus et ne pose donc aucun souci, certains états comme la Pennsylvanie vont prendre 3% mais cela peut monter jusqu'à 7% pour la Californie. Or, le PSG est justement l'équipe qui va jouer le plus de matches en Californie, avec deux de ses trois du premiers tours qui vont être joués à Los Angeles, contre l'Atlético Madrid et Botafogo les 15 et 19 juin.

Alors que l'immense majorité de la compétition va se jouer sur la côte Est, Paris a été affectée à la côte Ouest, avec un dernier match à Seattle contre les locaux du Sounders, et le PSG pourrait donc se retrouver à être le club le plus taxé de la compétition ! A titre de comparaison, le Guardian a relevé que City s'en sort bien puisqu'évoluant à Orlando, en Floride, tandis que Chelsea va devoir jouer en Pennsylvanie, donc taxé à 3%, mais aussi à Atlanta en Géorgie où une taxe à 5,5% l'attend.

Pour l'heure, rien de certain pour autant puisque la FIFA fait pression sur le gouvernement américain afin que l'exemption fiscale concerne les deux Coupes du Monde, pas seulement celle des pays prévue en 2026 qui sera d'ailleurs partagée avec le Canada et le Mexique. Des sources ont confié au Guardian que la FIFA était confiante quant à la réussite future de ses négociations, les présidents Gianni Infantino et Donald Trump s'étant déjà rencontrés à plusieurs reprises et entretenant une bonne relation.