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PSG/Reims (1-1), les performances individuelles

Publié le dimanche 26 janvier 2025 à 1:59 par Iaro
Le PSG n'a pu faire mieux que match nul 1-1 face à Reims malgré l'ouverture du score de Dembélé, les Rémois revenant vite au score. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Le PSG n'a pu faire mieux que match nul 1-1 face à Reims malgré l'ouverture du score de Dembélé, les Rémois revenant vite au score. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le capitaine du soir a globalement fait honneur à son brassard. Une prestation dans la lignée de sa performance précédente contre City : il a su faire les arrêts qu’il fallait à 0-0, notamment face à Nakamura d’une sortie digne d’un gardien de handball à la demi-heure de jeu. Sur le but rémois, il est ajusté par le Japonais sans que sa responsabilité ne puisse être engagée. Au pied, il n’a pas beaucoup eu d’occasions de briller, les visiteurs pressant peu, et il n’a pas pris de risque quand il a été impliqué à la relance.

Zaïre-Emery : Repositionné défenseur droit, Hakimi étant laissé hors du groupe, le titi n’a pas vraiment brillé. En première mi-temps, il a en partie repris le rôle du Marocain, alternant un positionnement haut en long de ligne et des incursions dans le coeur du jeu à côté de Ruiz, sans parvenir à trouver sa place. Clairement passé dans un rôle de troisième défenseur central en phase d’attaque après le repos, pour laisser de la liberté à Mendes sur l’autre aile, il ne s’est mis en évidence dans aucun de ces rôles et on ne l’a vu sur aucune des bonnes situations offensives des siens de façon générale. Défensivement, il a manqué d’expérience au poste, et d’automatismes avec Beraldo, les deux se compensant mal sur deux contres, dont sur celui du but des visiteurs. 

Beraldo : A l’exception de ces deux situations de contres moyennement gérées avec Zaïre-Emery -avec, à leur décharge, à signaler que sur l’action du 1-1, l’équipe était déséquilibrée vers l’avant à la perte du ballon, ce qui les a mis en difficulté pour défendre-, le Brésilien s’en est globalement bien tiré. Propre avec le ballon, sobre et concentré autant dans ses couvertures que pour orienter le jeu, on aurait aimé qu’il prenne davantage de risques à la relance toutefois. Un peu piégé par l’appel en profondeur de Nakamura sur son occasion de la 30ème minute. Son attitude attentiste sur le but sera discutée, mais il lui est difficile de gérer seul deux adversaires en pleine surface.

Hernandez : Le champion du monde 2018 a eu droit à une heure de jeu, avant peut-être davantage mercredi à Stuttgart puisque Mendes sera suspendu. Souvent dans le rôle du défenseur le plus central quand son équipe avait le ballon, il a bien dirigé sa défense, communiquant beaucoup avec ses partenaires. En revanche, quand Reims a réussi à s’approcher en nombre de la surface parisienne, il a été douteux sur certaines situations. Ses dix dernières minutes avant la mi-temps sont difficiles et il sera même averti pour un tacle en retard.

Pacho l’a remplacé à l’heure de jeu et il a signé une entrée appliquée. Concentré, il n’a jamais été pris à défaut par les visiteurs.

Nuno Mendes : Que le Portugais est inégal au sein d’un match en ce moment. Il rentre bien mal dans le match avec des passes forcées et du retard sur certaines situations défensives. Défensivement, il gêne bien Ito sur un duel aérien avant l’égalisation, mais il est encore très limite sur plusieurs situations en fin de match. Davantage troisième central que latéral en première mi-temps, il a eu davantage de liberté après le repos, qu’il n’a pas complètement su exploiter, étant parfois difficile à trouver de par un placement très axial, dans le trafic. Quand il s’est trouvé sur le côté en situation d’attaquer le dernier tiers du terrain, il a beaucoup centré, pour des résultats très inégaux. Aurait pu être décisif sur son bon décalage pour Dembélé au quart d’heure de jeu, puis sur une demi-volée dangereuse en fin de match, mais il est capable de beaucoup plus et mieux.

Fabian Ruiz : Une prestation frustrante de la part de l’Espagnol, pour son centième match en rouge et bleu. Alors que tous ses défenseurs ont terminé à plus de cent ballons touchés -en additionnant ceux de Hernandez avec ceux de Pacho-, lui plafonnant à « seulement » 87 ballons disputés, et avec une possession d’équipe globale de 78%, il y avait la place pour qu’il soit la plaque tournante de son équipe depuis sa position de numéro six, et au final son influence sur le jeu des siens a été très fluctuante. On ne l’a presque jamais trouvé ni à la construction ni à la conclusion des bonnes situations des siens. A sa décharge, il a beaucoup été utilisé comme joueur le plus à droite de son équipe pendant la dernière demi-heure, ce qui ne correspond pas vraiment à ses qualités. Le plus gênant : sa lenteur récurrente pour décider et pour exécuter, qui a porté préjudice aux siens à plusieurs reprises.

Doué : Positionné en relayeur droit mais en réalité très libre puisqu'autant dans l'axe que sur le côté à longer la ligne, il s'est beaucoup déplacé sur le terrain, tentant de prêter à main forte à tous ses partenaires, et il a souvent réussi à être utile. Il est ainsi impliqué sur le but en combinant avec Kvara et a plusieurs fois su faire parler son sens du jeu, notamment lorsqu'il sert Ramos d'une passe royale en pleine surface. Toujours combatif, il a en revanche parfois laissé filer quelques contres sans revenir, ce qui est gênant pour un milieu relayeur. Il a fini côté droit, sans réelle réussite, mais sa prestation est dans l'ensemble une fois de plus positive.

Lee Kang-in : Placé en relayeur gauche sur son pied fort, se retrouvant lui aussi parfois le long de la ligne, il a certes été intéressant quand il a pu s'insérer et plonger en profondeur mais la comparaison avec Doué est peu flatteuse pour le Sud-Coréen, trop rarement capable de créer de vraies différences dans le dernier tiers du terrain par le dribble ou la passe, même s'il tire bien un corner pour Ramos. Sa seconde période a été un bon cran en-dessous de la première et plusieurs pertes de balles axiales se sont transformées en contres, d'où une sortie logique. 

Vitinha l'a remplacé et s'est positionné comme relayeur gauche. Le petit Portugais est très vite rentré dans le match et il a tenté d'apporter du mouvement, que ce soit par ses passes ou ses courses. Face à un adversaire regroupé, il est l'un des rares à avoir réussi à donner un peu de vitesse et de justesse technique au jeu parisien.

Dembélé : Clairement de retour à droite pour ce match, l'ailier a signé un excellent début de match, faisant alors souffrir un Akieme sur un fil. Mais il s'est peu à peu perdu dans ses dribbles et a même fait n'importe quoi au bout de 20 minutes de jeu, enchaînant les initiatives individuelles de façon inappropriée. Il est revenu après la pause avec de meilleures intentions et mieux cadré, au point de marquer rapidement le seul but parisien. Il est sorti assez tôt ensuite, signe qu'il n'est pas encore à 100%, ce que son activité défensive franchement inférieure à ses standards laisse aussi penser.

Barcola l'a remplacé, d'abord poste pour poste côté droit puis à gauche, et il a semblé gêné lorsqu'il évoluait sur son pied fort. Passé à gauche, il a pu mieux s'exprimer, avec quelques superbes prises de balle et une belle occasion dans la surface, mais il lui a toujours manqué un petit quelque chose pour être décisif.

Kvaratskhelia : Finalement titulaire, le Géorgien était placé dans son rôle le plus connu, celui d'ailier gauche, mais il a bénéficié d'une belle liberté. Après un début de match très encourageant le montrant déjà à l'aise collectivement comme individuellement, il a vécu une deuxième partie de première mi-temps plus difficile : Reims a resserré autour de lui et son manque de rythme comme de connivence avec ses partenaires s'est fait sentir. Bien revenu en seconde période, il s'est illustré sur l'action du but par une belle course vers la surface avant un décalage impeccable. Ce sera pratiquement son dernier coup d'éclat, que ce soit à gauche ou dans l'axe en fin de partie. A noter une certaine générosité défensive malgré une forme dans l'ensemble précaire.

Asensio l'a remplacé pour la fin de match et le grand revenant a été l'auteur d'une jolie passe dans la surface pour Mayulu.

G. Ramos : Ce premier ballon mal géré dans la surface au bout de quelques secondes à peine avait finalement tout dit du match du Portugais, encore une fois très décevant comme titulaire. S'il a réussi plusieurs bonnes actions dos au but ou sur certaines combinaisons avec ses partenaires, l'avant-centre a été en immense difficulté dès lors qu'il était dans la surface. Manque de spontanéité, technique trop peu précise, il a encore raté plusieurs grosses occasions, même si sa tête juste au-dessus sur corner n'est presque due qu'à son seul timing. Mais il est dur de penser que le formidable remplaçant de mercredi est le même joueur que le piètre titulaire de ce samedi.

Mayulu l'a remplacé et il s'est positionné en milieu axial. S'il a bien réussi à se retrouver en position de frappe à quelques reprises, il a surtout souffert physiquement face à une équipe de Reims supérieurement dotée à ce niveau-là. L'apprentissage continue.


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